––Sous des ponts étoilés, des traînards à tâtonsPartent à la recherche du juste équilibreEt de la bonne hauteur, jusqu’à ce qu’enfin vibreAutour d’eux l’air du soir, sous des ciels de béton.–Du socle bien réglé naît l’échelle des tonsQue façonnent leurs lèvres: vit ainsi l’art, librePar eux – sans doute ont-ils en eux la même fibre;Ce sont cordes à notre arc alors que nous chantons.–Si la voix peut, multiple, grimper, aussi leste,Si ce plaisir sans âge est le même, et qu’il reste,Lors on peut bien fausser la roue de la fortune;–Puisqu’il n’était pas décrit de cadre céleste,Puisque n’y bruissait aucune harmonie terrestreC’est qu’on peut, et rêver, et embrasser la lune!
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